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 JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"

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"Jusqu'à ce que la mort vous sépare ?" de Mikado
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"Le Fleuve" d'Olivier Jarrige
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Aramis
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MessageSujet: JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" EmptySam 27 Sep - 15:59

Le match d'écriture n°13 se déroulera entre :

- Mikado
- Olivier Jarrige

Le thème imposé de ce duel est :  "Revenu d'entre les vivants".

JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" Joutes10

Il est 15 heures. Un mail vient d'être envoyé aux auteurs inscrits. Ce message leur précise le thème imposé d'une nouvelle qu'ils devront écrire en deux heures et leur indique l'endroit où poster leur texte sur le forum NOUVEAU MONDE, c'est-à-dire la page que vous lisez en ce moment. Ils devront avoir achevé et posté leur texte à 17 heures dernier délai.

Si les nouvelles sont envoyées après 17h, elles ne seront pas acceptées.

Les auteurs peuvent poster leur nouvelle sans être inscrits sur le forum. Cependant, ils ne pourront, dans ce cas, modifier leur post après qu'il aura été publié, chose qu'ils pourraient faire en étant inscrits.

Les auteurs n'ont pas le droit d'éditer (modifier) leur texte après 17h sous peine d'être disqualifiés.

Les nouvelles devront appartenir au genre des littératures de l’imaginaire (Science-fiction, Fantastique, Fantasy). Plusieurs catégories de littératures de l’Imaginaire peuvent être mélangées (exemple : Science-fiction et Fantasy dans une même nouvelle).

Aucune limitation concernant le nombre de caractères.

En participant à ce concours, les auteurs s’engagent à accepter la publication des textes présentés et à proposer des nouvelles dont ils sont les auteurs.

Aucune faute ne sera corrigée, la mise en page sera celle proposée par les auteurs. Cependant, les lecteurs doivent tenir compte du fait qu'ils n'ont pas la possibilité de se faire relire, le laps de temps qui leur est imparti étant trop court pour cela.

Un module de vote sera ajouté après 17 heures au début du sujet, avant les nouvelles. Les lecteurs auront alors jusqu'au vendredi suivant, 23h59, pour voter pour leur nouvelle préférée. Les lecteurs peuvent voter et laisser des commentaires sans être inscrits sur le forum.

La nouvelle qui aura reçu le plus grand nombre de votes sera déclarée gagnante le samedi suivant le début du match, soit une semaine après l'écriture des nouvelles.

Nous leur souhaitons bon courage ! Plus que deux heures ! Wink


Dernière édition par Aramis le Sam 4 Oct - 1:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" EmptySam 27 Sep - 17:58

Hello!
Voici ma nouvelle. Je m'excuse d'avance s'il y a de nombreuses fautes où si c'est dur à suivre - très peu dormir cette semaine, et c'était très dur d'avoir un fil de pensée stable pendant ces 2h ^^" (sans compter les yeux qui se fermaient tout seul).

En espérant que ça vous plaise quand même! Smile

-------------------------------


Jusqu'à ce que la mort vous sépare ?


Tout avait commencé soudainement. Un jour paisible, comme tant d'autres. Ou presque.

***

Il avait faim. Si faim. Il avait l'impression de ne rien avoir pu se mettre sous sa dent depuis des semaines. Peut-être même des mois ? Mais la nourriture se faisait rare. Et puis...
Il sursauta en entendant des bruits de pas. Lents, et précautionneux. Il savait ce que cela voulait dire. Il y en avait un ici, et il était en chasse.
Pourquoi n'était-elle pas revenue ? pesta-t-il intérieurement. Il savait très bien qu'il ferait mieux de partir, immédiatement. La zone était devenue trop dangereuse. Mais il ne pouvait pas partir sans elle.
Les bruits se rapprochaient. Il devait se décider. Maintenant. Partir et abandonner l'élue de son coeur, ou se battre.
Et il se battrait.

***

La joie d'avoir pu trouver de quoi manger fut vite douchée par le spectacle dont elle fut témoin. Remarquant que quelque chose n'allait pas, elle se cacha dans les buissons pour observer de loin. Et vit le monstre foncer sur son ami.
Ces créatures étaient beaucoup trop vives et féroces, rendant le combat au corps à corps très difficile.
Elle voulait crier de toutes ses forces, mais le son ne sortait pas. Elle ne put qu'assister, impuissante, à la scène qui se déroulait sous ses yeux.
Ce qui, autrefois, avait été l'un des leurs, prit rapidement le dessus, et parvint à maîtriser son adversaire. Il leva son dard, et l'enfonça profondément dans le corps de sa proie. Après quelques derniers soubresauts, celle-ci cessa tout mouvement et resta immobile sur le sol.

***

John ouvrit les yeux. Il était allongé dans un lit, et il avait l'impression de sortir d'un long cauchemar. Il se toucha le corps, les bras, le visage, confirmant qu'il était bien vivant.
Il se rappelait nettement de l'attaque de la créature. Comme tant d'autres, il n'avait rien pu faire, et après un bref combat, s'était retrouvé aux portes de la mort. Par miracle, il y avait survécu. Il laissa s'écouler des larmes de soulagement. Son bras le lançait, là où on lui avait injecté l'antidote.
Il lui fallut quelques instants pour réaliser la source de la gêne qu'il ressentait dans sa bouche. Il avait perdu toutes ses dents, sauf une. Mais c'était bien peu cher payé pour être revenu d'entre les morts, et il accepta cette découverte sans broncher.
Il se demanda où était sa femme, Emilie. Avait-elle réussi à fuir ? Errait-elle, quelque part, traquée par ces immondes créatures ? Etait-elle encore en vie ? Et qui l'avait sauvé ?
Il décida qu'il ferait mieux d'en apprendre plus, et se leva péniblement. Il se trouvait dans une petite pièce sans fenêtre, contenant comme meuble unique le lit sur lequel il était. Une petite porte se trouvait devant lui. Il décida d'aller explorer l'endroit, en quête de ses sauveurs.

***

Elle les avait suivi péniblement pendant plusieurs heures, mais, au prix d'immenses efforts, elle était parvenue à ne pas perdre leur trace.
Ils avaient juré de s'aimer et de se protéger l'un et l'autre jusque dans l'au-delà, et elle savait ce qu'il lui restait à faire. Elle allait le sauver. Mais elle devrait compter sur la ruse. Elle allait utiliser son repas différemment que prévu.

***

« Il y a quelqu'un devant le sas de sécurité ! » s'exclama l'un des gardes. « La caméra vient de repérer une silhouette qui ressemble à Erwan. Il y a un autre corps à côté de lui.
- Erwan ? demanda le chef de la sécurité.
- Le meilleur de nos éclaireurs ! Il a déjà réalisé de nombreuses missions ces dernières semaines, et il en était jusqu'ici toujours revenu. Difficile de dire s'il est simplement blessé ou s'il est mort. Il faudrait envoyer quelqu'un ! »
Le chef réfléchit quelques instants. Il détestait prendre ce genre de décisions. Envoyer une recrue tenter un sauvetage qui avait peu de chances de réussir - Erwan était probablement déjà mort - ou ne rien faire et laisser l'un des leurs face à une mort certaine ?
« Ok. Envoyez une équipe. Ne prenez pas de risques. Je veux que vous soyez tous rentrés dans cinq minutes, peu importe la situation. Compris ?
- Oui, chef ! »
Quelques ordres furent donnés, et une unité de cinq hommes se prépara à faire une sortie dans cet environnement hostile.

***

« Il est déjà mort. Probablement bouffé par ce zombie mal en point. Je me demande comment ils sont arrivés là.
- Va savoir, commença l'un des soldats. Peut-être que... »
Il s'interrompit et hurla. Il sentit la solide dentition du zombi s'enfoncer dans ses chairs. Il lança un dernier regard à ses compagnons, avant de s'effondrer sur le sol. Grâce à l'avantage de la surprise, le zombi parvint à mordre un deuxième soldat.
« Depuis quand ces machins sont intelligents et tendent des pièges ?! » hurla l'un d'entre eux.
Les autres réagirent en prenant leurs armes, mais le zombi se glissa sous le corps d'Erwan pour s'en servir de bouclier. Il n'avait que quelques secondes à attendre avant que ses morsures fassent effet. Si Erwan pouvait le protéger jusque là, la première étape du plan serait un succès !

***

Elle sentit quelques balles la transpercer, mais elle ne ressentait pas vraiment la douleur. Tout ce qui importait était qu'aucune balle ne l'atteigne à la tête.
L'une d'entre passa beaucoup trop près à son goût, lui arrachant l'oreille. Tant pis, ça ne lui servait plus trop, de toute façon.
Elle entendit un grognement, et sut qu'elle avait gagné. Les deux soldats mordus se jetèrent sur le reste des soldats, et les mordirent à leur tour, dans un concert de hurlement de douleur et de panique. C'était tellement facile de se constituer une armée lorsque l'on était un zombi...
Faisant preuve d'une grande intelligence pour ce qu'elle était, elle indiqua aux nouveaux zombis de la capturer, et de transporter le corps d'Erwan. Ils devaient faire semblant d'être toujours humains, et leurs chances de succès étaient raisonnables - ils avaient quelques heures devant eux avant que la transformation soit vraiment visible. Il fallait s'en servir autant que possible !

***

« Ils sont revenus avec le corps d'Erwan, dit l'un des gardes en regardant les écrans de sécurité. Ils ont l'air d'avoir un zombi avec eux aussi, qui ne bouge pas. Ils ont peut-être réussi à nous en ramener un spécimen pour nos expériences ?
- Fais les entrer. On va bien voir. »
A peine la porte fut-elle ouverte que cinq zombis déchaînés se jetèrent sur les humains pris de court. Après quelques minutes, l'un des derniers bastions humains était infesté de zombis. Des coups de feu résonnaient dans tout le bâtiment, mélangé aux cris de peur et de douleur.

***

Après quelques instants, John comprit. Il entendit les coups de feu, il entendit les râles d'agonie. Les zombis étaient parvenus à trouver un moyen pour rentrer. Des larmes lui montèrent aux yeux - d'angoisse et de rage, cette fois.
Pourquoi ? Pourquoi après avoir été ramené d'entre les morts, devait-il tomber une nouvelle fois aux mains des zombis ? Pourquoi l'Humanité devait-elle échouer, juste après avoir trouvée un vaccin contre le virus ?
Il comprit pourquoi lorsqu'une zombie se traîna devant lui. Malgré les transformations que son corps avait subi, malgré les années, il sut instantanément de qui il s'agissait.
« Emilie... » murmura-t-il.
Il serra ses poings autour de son arme de fortune, une béquille qu'il avait trouvé près de sa chambre, mais il n'arriva pas à se résoudre à l'utiliser pour se défendre.
Il resta paralysé devant ce qui avait été sa femme, et ne sentit qu'à peine sa morsure. C'était la fin.

***

Les deux zombis marchaient côte à côte, main dans la main. Il n'arrivait pas à y croire. Il était revenu d'entre les vivants. Il avait failli perdre Emilie, mais elle avait réussi à le ramener auprès d'elle. Soudain, il réalisa qu'il n'avait plus d'intérêt pour le résultat de la guerre entre les humains et les zombis.
Il n'y avait qu'une seule chose qui importait : que ça soit la mort, ou la vie, rien ne pourrait jamais les séparer.
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olivier
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MessageSujet: concours   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" EmptySam 27 Sep - 18:00

Le fleuve

Émergeant du brouillard, la barque se dessina en ombre chinoise qui prit forme peu à peu.
L'homme à la grande capuche noire sifflotait tranquillement tandis que les eaux du fleuve s'écoulaient en clapotis langoureux. Pour une fois qu'il avait un après-midi de repos il allait en profiter pour faire un peu de ménage. Il accosta puis, sans efforts apparent, tira sa barque sur la rive la moins boueuse. Il sortit ensuite la grande rame en pin abimée qu'il s'était promis depuis bien longtemps de réparer.
Il examina l'objet avec attention de ses imposantes mains revêches et calleuses, chair blafarde qui sortait de l'ombre de ses longues manches.
Une brise légère agitait les roseaux et les grandes herbes, dispersant en volutes la brume aérienne, mais ne parvenait évidemment pas à chasser les gros nuages noirs et froids qui recouvraient l'horizon des deux côtés du fleuve. On devinait même, au loin là-bas, sur les plus hauts monts qu'un orage capricieux sévissait, éclairant sporadiquement l'atmosphère ouatée d'éclairs brefs et intenses qui frappaient au hasard.
Mais l'homme n'en avait cure, habitué qu'il était à ces sautes d'humeurs météorologiques, aussi inattendues et violentes que celles de son patron.
Et puis pour le moment le ciel, quoi que sombre, était calme. Il aurait largement le temps de polir son outil et s'octroyer en prime une petite sieste bienvenue avant la prochaine traversée.
Sans plus attendre, il s'adossa à un tronc décharné et commença à travailler.
Il s'absorba entièrement dans sa tâche, polissant avec attention la grande rame léguée de père en fils depuis des générations, symbole de sa caste.
Au même titre que sa barque, c'était son bien le plus précieux, et il se devait d'en prendre soin afin à son tour de le transmettre à sa descendance.
Bon, songea-t-il, ce côté de l'histoire est pour le moment bien mal engagé puisqu'il n'avait pas encore trouvé de compagne qui accepterait de partager sa vie, relativement monotone et, finalement, bien peu aventureuse. Il pouvait toujours se prévaloir d'une vie de marin mais c'était un peu présomptueux, n'ayant connu de voyages que les allers et retours d'un bord à l'autre. Avec un peu d'imagination peut-être...
Il reprit son sifflement, entamant avec entrain une « marche funèbre » du plus bel aloi et chassa de sa tête ces sombres pensées. Allons, se dit-il, sans doute faudrait-il que j'aille voir de l'autre côté si je veux...
Un bruit attira son attention.
Il tourna la tête dans la direction supposée.
Effectivement un brouhaha montait de la petite colline derrière lui.
D'habitude ceux qui arrivaient par ce chemin poussiéreux n'en menaient pas large et faisaient le moins de bruit possible, dans l'espoir vain de ne pas trop se faire remarquer par le propriétaire des lieux.
Là, c'était le contraire. On aurait dit que celui ou celle qui venait se moquait complétement d'attirer l'attention.
L'homme posa la rame avec délicatesse sur le sol rocailleux, puis se leva prestement. Il consulta la montre en os qui ceignait son poignet pour être bien sûr que le prochain départ n'était pas pour tout de suite. Un imperceptible hochement de tête confirma ce fait.
Il fronça les sourcils.
Alors?
Le brouhaha se fit plus proche. Petit à petit une silhouette émergea du brouillard qui recouvrait en permanence la colline.
Quand il perçut un aboiement, il sut immédiatement à qui il avait à faire.
Oh non, fit-il en se tapant le front, pas lui...
C'était lui.


Salut fit le nouvel arrivant, joyeusement. C'est encore moi!
Qu'est-ce que tu veux cette fois?
Oh oh, on t'a jamais appris à être cordial?
Non. Jamais. Je ne suis pas là pour être cordial. Je répète, qu'est-ce que tu veux?
C'est vrai qu'entre toi et le décor c'est pas très cordial. Un peu lugubre même oserais-je.
Tu peux oser.
Comment ça va mon pote?
Le visiteur balança une grande tape qui se voulait amicale sur les épaules de l'homme à la barque. Celui-ci vacilla et se retint avec peine au tronc sur lequel il était adossé quelques minutes plus tôt. Légèrement étourdi par cette subite marque d'affection, il se redressa en époussetant sa manche.
Je ne suis pas ton pote.
Allons, pas de chichis entre nous.
Encore une fois, qu'est-ce que tu veux?
Ben, je reviens.
Comment ça tu reviens?
Ben comme ça. J'ai pris le chemin inverse. Je pars. Et je reviens. Hop.
Ah mais non. Mais non. On revient pas. C'est pas un moulin ici. On fait pas comme on veut. On...
Ah?
Non, non. C'est pas du tout comme ça que ça marche. Ceux qui viennent ici ne viennent qu'une fois. Ils repartent pas. C'est sans espoir. D'ailleurs c'est écrit à l'entrée sur le panneau.
Ben moi pourtant Veni Vidi Vi...
Oui bon ça va, c'est pas la peine de nous refaire le coup du latin. Me prends pas pour une poire, bel Hellène. Toi je sais pas ce que tu as trafiqué en bas mais on veux plus de toi. Allez ouste, du balai. Remonte.
De ses bras frêles mais aux muscles tendus et noueux, l'homme entrepris de repousser l'intrus de son domaine. Imperturbable, celui-ci ne bougeait pas.
Qu'est-ce que tu fais?
Comme tu vois, je te renvoie chez toi.
J'ai pas l'impression d'être renvoyé chez moi!
Oui, bon, écoute je voudrais pas alerter mon patron. Tu repars et tu reviens pas et puis c'est tout.
Allez, que diantre, je m'en vais et je reviens, finalement c'est fait de tous petits riens...
Non. Tu peux pas revenir, tu peux pas revenir. Un point c'est tout. T'as pas des trucs à finir, je sais pas moi...
Non.
Des travaux en cours?
Non plus.
L'homme soupira. Au loin l'orage grondait de plus en plus et se rapprochait. La soirée allait tomber et les nouveaux arrivants n'allaient pas tarder. Soudain il repensa à quelque chose.
Mais au fait...
Oui?
J'ai pas entendu un aboiement tout à l'heure?
Si. En fait je reviens pas seul. Lui aussi il rentre!
Lui aussi...?
A ces mots, un énorme molosse surgit de derrière l'un des buissons, remuant la queue et tenant dans l'une de ses gueules, un lapin sauvage qui pullulaient ici-bas...


C'est pas vrai, mais c'est pas vrai...
Reconnaissant l'homme, le gros chien s'était précipité à sa rencontre et, le renversant, lui léchait avec délectation le visage de ses deux autres langues tandis que la troisième gueule avalait le lapin.
Allons allons, du calme.
C'est ça du calme, fit-il en se relevant, repoussant tans bien que mal l'animal.
En fait lui aussi il veut revenir.
Oh non!
Quoi?
Ma rame?
Quoi marame?
Non, ma rame...
Et ben?
Regarde, elle est brisée. Comment je vais faire, moi maintenant.
C'est pas grave, hein, une rame c'est une rame. On t'en fera une autre.
Mais...mais...
Bon on rentre maintenant?
Et on rentre comment gros malin? J'ai plus de rame. On aura l'air malin sur ma barque...
Ouais ça c'est sûr qu'on aura l'air médusé sur ton radeau!
Le chien, remuant la queue tournait autour des deux individus. Il bondissait de droite à gauche et s'empara des deux morceaux de rame.
Regarde il veux t'aider.
Pffff...c'est bon j'abandonne. Embarquez je vous ramène...
Et ben tu vois c'était pas si difficile...
Le molosse plongea. Les deux hommes attachèrent les extrémités d'une vieille corde qui trainait au fond de l'embarcation, aux morceaux de bois dépassant des gueules du monstre. Puis ils mirent la barque à l'eau. Celle-ci, entrainée par le chien, commença lentement à glisser sur le fleuve aux clapotis langoureux.
Sacré nageur quand même ce Cerbère, fit Hercule en s'accroupissant à l'avant.
Oui, sacré nageur répliqua Charon en soupirant, tandis que le bateau prenait de la vitesse sur les eaux du Styx...


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MessageSujet: Re: JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" EmptySam 27 Sep - 18:04

Joute terminée, le module de vote est en cours de préparation... Quelques ralentissements sont constatés sur le forum, un souci dû à Forumactif, je pense.
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MessageSujet: Re: JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" EmptySam 27 Sep - 18:10

Module de vote activé. Vous avez jusqu'à vendredi 3 octobre, 23h59, pour voter pour votre nouvelle préférée ! Pensez à laisser un petit commentaire, c'est important pour les auteurs, merci ! Wink
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MessageSujet: Re: JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" EmptySam 4 Oct - 1:06

Les votes sont clos, Mikado sort vainqueur de cette 13ème Joute avec sa nouvelle "Jusqu'à ce que la mort vous sépare ?"
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MessageSujet: Re: JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants"   JOUTE n°13 : "Revenu d'entre les vivants" Empty

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